boutonner
(bou-to-né)
- 1 vi En parlant des plantes, se mettre en boutons. Les poiriers boutonnent.
- 2 vt Attacher, arrêter un vêtement au moyen des boutons. Boutonner son habit.
vi
La duchesse de Bourgogne vint au sermon en habit de chasse qui boutonnait jusqu'au menton
. [Courier, Lettres de France et d'Italie]Se boutonner, vpron Attacher ses boutons. Cet enfant ne sait pas se boutonner.
Être attaché par des boutons. Cet habit ne peut se boutonner. Cette robe se boutonne.
- 3 Terme de marine. Boutonner la bonnette, lacer la bonnette maillée.
REMARQUE
Boutonner, dans le premier sens, se conjugue avec l'auxiliaire avoir, si l'on veut indiquer l'acte même : les poiriers ont boutonné de bonne heure ; avec l'auxiliaire être, si l'on veut indiquer l'état : les poiriers sont déjà boutonnés.
+
4 Terme de salle d'armes. Toucher de coups de fleuret.
Fonblanche : Ne faites pas attention ! vieux jeu ! (il le boutonne) touché, dix louis (à chaque coup de fleuret, une tache blanche sur l'habit).... voilà une garniture de boutons qui ne vous va pas mal. [Bayard Et Jaime, le Réveil du lion, II, 7] (Cette locution vient de ce que le bouton du fleuret, étant frotté de craie, marque de ronds blancs comparés à des boutons celui qui est touché.)
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