brocante
nf (bro-kan-t')
- Tous les ouvriers appellent improprement brocante un ouvrage inattendu et de peu de valeur qu'ils font pour leur compte pendant les heures de repos et sans nuire à l'intérêt du maître qui paye leur journée. Cet ouvrage n'est qu'une brocante. Il a fait une brocante qui lui a valu trois francs.
On appelle une brocante un petit marché : je n'ai eu, je n'ai fait, dira un marchand, que deux ou trois petites brocantes aujourd'hui.
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2Il se dit quelquefois pour brocantage.
C'est aussi l'époque des galeries, des collections... la brocante attache sa poussière à tout ce qui possède une valeur. [Karl Steen, Journ. officiel, 11 avr. 1874, p. 2681, 2e col.]
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