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brun, brune

adj. (brun, bru-n' ; l'n ne se lie pas : brun ou blond, dites : brun ou blond ; si brun se trouvait devant son substantif, ce qui n'arrive presque jamais, l'n se lierait : un brun n-Allemand, brun ayant le son du nom de nombre un ; au pl. l's se lie : bruns et blonds, dites : brun-z et blonds)
  • 1Qui est d'une couleur de châtaigne foncée tirant sur le noir.

    Invariable dans les locutions de ce genre : des étoffes brun foncé.

    La couleur brune. Cette étoffe est d'un beau brun.

    Brun de montagne, terre d'ombre. Brun rouge, ocre dont on se sert dans la peinture.

  • 2 Familièrement. Il commence à faire brun, la nuit vient.

    nf La brune, le moment du jour où il commence à faire brun. Les heures s'envolaient ; et l'aurore et la brune Te retrouvaient toujours dans ce chemin perdu. [Musset, dans le Dict. de DOCHEZ.]

    À la brune, sur la brune, loc. adverb. Au déclin du jour. Un petit laquais était sorti sur la brune. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Hier au soir, sur la brune, Un chat-huant s'en vint votre fils enlever. [La Fontaine, Fables] Avanthier, advint que de fortune Je rencontrai ce Guignard sur la brune. [Voltaire, Hypocr.]

  • 3En parlant du teint et des cheveux, qui offre une légère nuance de noir. J'ai le teint brun, mais assez uni, le front élevé. [La Rochefoucauld, Portrait]

    Substantivement, personne qui a le teint et les cheveux bruns. Un brun. Une brune. Une petite brune vive et piquante. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Plus d'un brun à large poitrine. [Béranger, Grég.] En secret un brun m'accompagne ; Tout se découvre ; adieu mon roi. [Béranger, Cartes.]

    Aller de la brune à la blonde, être inconstant dans ses amours.

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