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bucolique

adj. (bu-ko-li-k')
  • 1Qui se rapporte à la vie des pasteurs ; qui parle de leur vie. La poésie bucolique. Poëte bucolique. Ces airs bucoliques qui rappellent au Suisse exilé son père, sa mère, ses soeurs et les bêlements des troupeaux de sa montagne. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne] Nous aimons qu'on nous charme en des chants bucoliques. [Hugo, Odes et ballades] Elle [la muse] a vu, me suivant dans mes courses rustiques, Tous les lieux illustrés par des chants bucoliques. [Chénier, Idylles]
  • 2 Terme de prosodie ancienne. Vers bucolique, vers hexamètre dont la césure se faisait après le quatrième pied.
  • 3 nf pl. Poésies pastorales. Les Bucoliques de Virgile. Le Pentateuque se chantait à Jérusalem, comme des bucoliques, sur un mode plein et doux. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
  • 4 Fig. et familièrement, ramas de choses sans importance et sans valeur, comme papiers, nippes et aussi, mais par raillerie, les objets qui servent à quelqu'un pour faire quelque chose. Le fils de Coste me fit aller à une porte qu'on tenait, et qui me fut ouverte dès que je parus ; j'y trouvai le garde des sceaux et la Vrillière avec toutes leurs bucoliques. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
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