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côtoyer

vt (kô-to-ié ; plusieurs disent kô-toi-ié ; Richelet remarque qu'on prononce côteier, prononciation aujourd'hui abandonnée), je côtoie, tu côtoies, il côtoie, nous côtoyons, vous côtoyez, ils côtoient ; je côtoyais, nous côtoyions, vous côtoyiez ; je côtoyai ; je côtoierai ; je côtoierais ; que je côtoie, que nous côtoyions, que vous côtoyiez ; que je côtoyasse ; côtoyant ; côtoyé
  • 1Aller côte à côte de quelqu'un. Un vassal ne devait pas côtoyer son seigneur. Un valet ne doit pas côtoyer son maître.

    Côtoyer une armée, marcher sur son flanc. Ayant ramassé toutes leurs troupes et celles de leurs alliés au nombre de plus de cinquante mille hommes, ils côtoyaient l'armée d'Amilcar. [Rollin, Histoire ancienne] Simon le côtoya de si près dans toutes ses marches et contremarches, qu'il prévint tous ses desseins et l'obligea de se retirer. [Rollin, ib. t. IX, p. 332] Ce jour-là même, une autre route nous amenait Kutusof ; il la couvrait tout entière avec quatre-vingt-dix mille hommes ; il côtoyait, il dépassait Napoléon. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

  • 2Aller le long de. Leurs navires côtoyaient le rivage. Il [le héron] côtoyait une rivière. [La Fontaine, Fables] Il y a un grand précipice que l'on côtoie fort longtemps. [Sévigné, 523] On dit que ce bois que nous côtoyâmes fourmille de voleurs. [La Fontaine, Lettres, VI] On fit faire par les Cosaques des bateaux légers auxquels ils sont accoutumés et qui peuvent côtoyer aisément les rivages de la Crimée. [Voltaire, Russ. I, 8] Nous côtoyons d'abord ces sommets escarpés Que les traits de la foudre ont si souvent frappés. [Delille, Énéide]

    Absolument. Ils ne firent que côtoyer.

    Fig. Se tenir très près de. Il avait dans son discours à côtoyer un sujet très scabreux. Dans sa vie aventureuse il côtoya souvent la misère.

  • 3Se côtoyer, vpron Se suivre en marchant l'un à côté de l'autre. Les deux armées se côtoyèrent longtemps.
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