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calice [1]

nm (ka-li-s')
  • 1Vase qui sert à la messe pour la consécration du vin. Calice d'or. Élever le calice. Nos calices avaient cherché leurs noms parmi les plantes, et le lis leur avait prêté sa forme. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]

    Le calice, objet de la guerre des Hussites dans le XVe siècle qui demandaient que la communion se fît sous les deux espèces, et que le calice fût donné au communiant. Ferdinand 1er demandait que le calice fût accordé aux laïques. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]

    Familièrement. Être doré comme un calice, porter des habits chargés de galons d'or.

  • 2Dans un sens mystique et de dévotion. Il avala jusqu'au fond le calice de Jésus-Christ, lorsque, choisi pour sauver ce peuple, il lui en fallut supporter les révoltes. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Buvons avec lui le calice de sa passion. [Bossuet, Sermons] Il faut que nous participions à son calice, si nous voulons partager sa gloire. [Massillon, Carême, Mot. de conversion.]

    Figurément et dans le langage général, boire le calice, souffrir quelque chose de pénible, de douloureux. Il faut avaler ce calice. [Sévigné, 416] Quoi ! du calice amer d'un malheur si durable Faut-il boire à longs traits la lie insupportable ? [Voltaire, Alzire, ou Les américains] Si le Fils de l'homme trouva le calice amer, comment un ange l'eût-il porté à ses lèvres ? [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne] Souvent, las d'être esclave et de boire la lie De ce calice amer que l'on nomme la vie. [Chénier, Élégies] Mes lèvres à peine ont goûté Le calice amer de la vie. [Lamartine, Méditations poétiques]

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