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cartel

nm (kar-tèl)
  • 1Appel en duel. Donner, recevoir, accepter, refuser un cartel. Il fut réveillé le lendemain par un cartel. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] César envoya-t-il un cartel à Caton ? [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] Vous êtes beaucoup plus propre à écrire un cartel qu'une lettre. [Voiture, Lettres] Qu'est-ce que vous dites ? Je ne me bats jamais au soleil couché ; on risque de s'estropier ; lisez le cartel, c'est pour demain. [Picard, La Petite ville]
  • 2Autrefois, dans les tournois, défi de chevalier à chevalier. Soit que l'honneur à la barrière L'appelle à débattre un cartel. [Malherbe, II, 3]
  • 3Règlement entre des nations belligérantes pour la rançon ou l'échange de prisonniers de guerre. On échangea mon cornette, et ainsi le cartel s'établit insensiblement. [Retz, II, 227] Les alliés envoyèrent le cartel pour l'échange des prisonniers. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Il n'y eut jamais de cartel d'échange entre Charles et le czar. [Voltaire, Histoire de Charles XII]

    Terme de marine. Bâtiment portant les prisonniers qui doivent être échangés.

  • 4 Terme de blason. Écu.
  • 5Encadrement de certaines pendules portatives faites pour être appliquées à une muraille, à un lambris.

    La pendule même. Un cartel en bronze. Le cartel de la salle à manger retarde d'un quart d'heure.

  • 6Ornement dans les bordures des tableaux, des trumeaux, des cheminées, etc.
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