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casaque

nf (ka-za-k')
  • 1Habillement dont on se sert comme d'un manteau, et qui a ordinairement des manches fort larges. On portait alors des casaques par-dessus un pourpoint orné de rubans. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV] Jésus-Christ, revêtu d'une casaque de pourpre, fut présenté aux Juifs par Pilate. [Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem]

    Casaque, nom donné aux manteaux que portaient les mousquetaires, les gardes du corps. Il a pris la casaque, il a rendu la casaque, se disait pour : entrer dans les compagnies des mousquetaires ou en sortir.

    Fig. Tourner casaque, abandonner. Molès, ambassadeur d'Espagne à Vienne, finit en tournant casaque et se donnant à l'empereur. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] On me mande qu'il m'a tourné casaque publiquement. [Voltaire, Correspondance] Cette locution vient de ce que tourner casaque veut dire ou tourner le dos, fuir, ou retourner son habit.

  • 2Surtout fait d'étoffe grossière. Une casaque de forçat.
  • 3Sorte de manteau de femme ajusté ou demi-ajusté à la taille.

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4 Terme de turf. Veste de soie à manches, de couleur voyante et aux couleurs de l'écurie, dont se revêtent les jockeys ou les gentlemen-riders pour courir, de façon qu'on les distingue de loin et qu'on puisse les discerner entre eux.
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