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cavalier, ière [2]

adj. (ka-va-lié, liê-r')
  • Qui est d'un cavalier, c'est-à-dire, en parlant de l'air, des manières, aisé, dégagé ; et aussi, brusque, inconvenant, trop leste. Avoir l'air cavalier, la mine cavalière. Réponse cavalière. Propos cavaliers. Ce procédé, ce ton est par trop cavalier. Un équipage cavalier Fait les trois quarts de leur vaillance. [La Fontaine, Fables] Tout ce que je fais a l'air cavalier. [Molière, Les précieuses ridicules] Quoique j'aie la danse cavalière. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Ce procédé est un peu trop cavalier pour un homme de bréviaire. [Costar, dans LE ROUX, Dict. comique.]

    À la cavalière, loc. adv. En cavalier. Mais il n'importe, c'est à la cavalière. [Molière, Les précieuses ridicules] J'ai ouï parler de certaines religieuses d'une manière plaisante et fort à la cavalière. [Bossuet, Sil. 2]

REMARQUE

Balzac n' approuvait pas ces expressions : un ton cavalier, un style cavalier ; mais Bouhours observe que néanmoins elles se sont établies à la cour.

+

2.
2Qui est sans apprêt. Il fallut se résoudre à manger sur l'herbe, où les perdreaux et le pain tendre de M. de Jonsac furent d'un grand secours ; ensuite d'un repas si cavalier, continuant notre chemin... Voir de Bach. et Chapelle, p. 14, la Haye, 1714]
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