censurer
vt (san-su-ré)
- 1Relever, reprendre ce qui paraît digne de blâme.
Cette seule rebelle, entre tous mes sujets, Censure mes édits, attaque mes projets
. [Rotrou, Antigone]Il [le peuple] aime à censurer ceux qui lui font la loi
. [Corneille, Pulchérie]Socrate un jour faisant bâtir, Chacun censurait son ouvrage
. [La Fontaine, Fables]Celui qui a la mémoire fidèle et une grande prévoyance est hors du péril de censurer dans les autres ce qu'il a peut-être fait lui-même
. [La Bruyère, XII]Prompte à nous censurer, leur adroite éloquence Ressaisit par degrés sa première influence
. [C. Dela Vigne, Vêp. sic. II, 2]Il est avantageux qu'on blâme, qu'on censure Nos plus sincères actions
. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] - 2En matière de dogme, condamner.
Quand on eut censuré ses livres à Rome
. [Pascal, Les provinciales]Sa doctrine a été censurée par l'université
. [Pascal, ib. 13] - 3Dans certains corps, infliger la peine disciplinaire de la censure. Cet avocat a été censuré par l'ordre.
- 4Se censurer, vpron Faire la censure l'un de l'autre.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous, Du reste contents d'eux....
[La Fontaine, Fables]
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