chancelant, ante
adj. (chan-se-lan, lan-t')
- 1Qui chancelle.
Il sent ses genoux chancelants
. [Én. Tél. XVIII]Et d'un pas chancelant marche vers on vainqueur
. [Voltaire, Alzire, ou Les américains]Et lorsque, tout fumant d'une vineuse haleine, Sur vos pieds chancelants vous vous tenez à peine
. [Regnard, Le distrait]Qui n'est pas solide, en parlant des choses. Un pont chancelant.
- 2 Fig. Santé, foi chancelante.
Multitude déjà tout ébranlée et chancelante
. [Vaugelas, Q. C. liv. III, dans RICHELET]Il croit que le climat, en dépit de la guerre, Pourra prêter l'épaule au monde chancelant
. [Corneille, Mort de P. I, 1]Courroux chancelant
. [Corneille, Sertorius]J'ai trouvé son courroux chancelant, incertain
. [Racine, Athalie]À combien de familles de gentilshommes presque chancelantes n'a-t-il pas tendu des mains charitables ?
[Massillon, Villeroy.]Dans ces vives terreurs les villes chancelantes, N'osant lui résister [à César], n'osant le recevoir
. [Brébeuf, Phars. II]J'entends un prêtre saint dont la voix chancelante Dit la prière des tombeaux
. [Hugo, Odes et ballades]
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