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chat-en-jambes

nm (cha-tan-jan-b')
  • Embarras que l'on suscite à quelqu'un. On l'a accusé [Benjamin Constant] d'avoir rédigé la proclamation du duc de Brunswick ; ce sont là de ces inventions de parti comme celle de l'assassinat d'André Chénier contre Marie-Joseph ; c'est ce qu'on appelle jeter à son adversaire un chat-en-jambes. [Sainte-beuve, Portraits littéraires, 1864, t. III, p. 267] L'expression est de Michaud l'académicien, très bon journaliste, mais qui aussi, comme tel, savait employer au besoin contre l'adversaire l'arme de la calomnie ; il appliqua un jour ce mot de chat-en-jambes, précisément à propos de l'accusation forgée par lui et par les autres écrivains royalistes sous le Directoire contre Marie-Joseph : Ah ! disait-il en souriant et s'applaudissant, nous lui avions lâché là un fameux chat-en-jambes. [Sainte-beuve, ib. en note.]

    Voir à CHAT, n° 1, la locution : jeter le chat aux jambes.

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