chevaucher
vi (che-vô-ché)
- 1Aller à cheval.
[Le chevalier] ainsi chevauchant, il mettait à fin toutes ces aventures chantées par nos poëtes
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne] - 2 Terme de manége. Chevaucher court ou long, se servir d'étriers trop courts ou trop longs.
Chevaler. Voir ce mot.
Se dit aussi de l'action du cheval faible et incertain dans ses allures, qui se taille des boulets en marchant.
- 3 Terme de fauconnerie. L'oiseau chevauche, lorsqu'il s'élève par secousses au-dessus du vent.
- 4 Par extension, être à califourchon. Cet enfant chevauche sur un bâton.
- 5 Terme de métier. Se croiser, empiéter l'un sur l'autre. Ces ardoises ne chevauchent pas régulièrement.
Terme de chirurgie. En parlant des fragments d'un os fracturé, éprouver le chevauchement.
On dit de même de dents qui se croisent, qu'elles chevauchent.
- 6 Terme d'imprimerie. Être mal aligné. Ces mots, ces lignes chevauchent.
- 7 vt
Michel chevauche un cheval de prise qu'il a choisi entre tous
. [Courier, Lettres de France et d'Italie]
SYNONYME
ALLER à CHEVAL, CHEVAUCHER. Ces mots veulent dire tous deux faire, à cheval, du chemin ; ce qui les distingue c'est l'emploi qu'on en fait : aller à cheval est la locution vulgaire et de l'emploi journalier ; chevaucher se trouve réservé pour le style relevé et surtout pour les narrations relatives au moyen âge.
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