clôture
nf (klô-tu-r')
- 1Enceinte qui clôt. La clôture de ce parc est endommagée en beaucoup d'endroits.
À l'est, la rivière sert de clôture à notre jardin.... Beaux jardins qui dans votre clôture Avez toujours des fleurs
. [Malherbe, V, 14]Les femmes ne doivent pas seulement être séparées des hommes par la clôture de la maison
. [Montesquieu, L'esprit des lois]Clôture du choeur, fermeture à jour qui, dans une église, sépare le choeur d'avec la nef.
- 2L'obligation de garder le cloître. Voeu de clôture.
Je vous ai dérobé à la clôture d'un couvent
. [Molière, Dom Juan, ou le Festin de Pierre]Une retraite profonde, une clôture impénétrable, une obéissance entière
. [Bossuet, Oraisons funèbres]La clôture de la princesse Sophie
. [Voltaire, Histoire de l'empire de Russie sous Pierre le Grand] - 3Reclusion, vie retirée.
Des divertissements leur rendaient supportable la sévère clôture à quoi les obligeait leur sexe
. [Scarron, Le Roman comique] - 4Action de terminer, d'arrêter définitivement une chose. La clôture de la discussion. La clôture d'un compte, d'un inventaire.
- 5Secret, réserve, habileté à se taire.
Pour les ministres étrangers [le duc d'Orléans doit avoir] force honnêtetés, force clôture, force fermeté, et les renvoyer aux affaires étrangères
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
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CLÔTURE.6 Terme de lapidaire.
Clôtures, facettes triangulaires qui forment le dernier rang et se trouvent reliées aux plats ou losanges. [Chriten, Art du lapidaire, p. 28]
Doubles clôtures, celles qui sont coupées en deux.
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