cohue
nf (ko-ue)
- 1Autrefois, dans quelques provinces, nom du lieu où les petites justices se tenaient. Le procureur était à la cohue.
- 2Assemblée bruyante et tumultueuse.
Toute cette cohue se dispersa
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Si.... En pareille cohue on me peut retenir
. [Boileau, Satires]Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l'indécente cohue
. [Malfil. Narcisse, ch. III]Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue
. [Molière, Le misanthrope]Je serais mort en quatre jours, s'il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue
. [Voltaire, Correspondance] - 3Confusion dans une assemblée trop nombreuse. Il y avait trop de cohue à ce bal.
- 4Anciennement, criaillerie, clameur.
On lui a fait une cohue dont il a été fort touché
. [Scarron, dans RICHELET]
- rechercher