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collation [2]

nf (ko-la-sion ; en poésie, de quatre syllabes ; on ne prononce qu'une seule l, ce qui le distingue du précédent)
  • 1Repas léger que les catholiques font au lieu de souper, les jours de jeûne. Plus la nourriture est forte, plus on est en état de garder la règle du jeûne en ne faisant chaque jour qu'un seul repas avec une petite collation. [Fénelon, XVIII, 479]
  • 2 Par extension, tout repas fait dans l'après-dînée et qu'on nomme aussi goûter ; anciennement petit repas fait entre le dîner et le souper ; et aussi petit repas donné par politesse, par galanterie. Je n'ai pas songé à vous donner un peu de collation avant de partir. [Molière, L'avare] Il nous a donné la collation. [Molière, Le bourgeois gentilhomme] Après cela, on fit une jolie collation. [Sévigné, 78] Les soirs il vient faire collation avec nous. [Sévigné, 504] On fit collation, on soupa, etc. [Id. 47] Je lui dois donner une très bonne collation. [Sévigné, 444] À dîner, on me servit des tubéreuses et puis des peaux d'Espagne ; je n'eus que des jonquilles à collation. [Fénelon, XIX, 40]
  • 3Petit repas qu'on fait, entre les repas, en hâte, en passant, ou par une circonstance quelconque.
  • 4Anciennement, repas qu'on servait la nuit dans les bals. Il y eut bal et grande collation.
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