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comprimé, ée

part. passé. (kon-pri-mé, mée)
  • 1Qui a subi une pression. De l'air comprimé.
  • 2Qu'on retient, qu'on ne laisse pas aller. Soupirs comprimés. Dors, murmurait Harold, d'une voix comprimée, Toi que je vais quitter.... [Lamartine, Harold]
  • 3 Fig. Qui est contenu par la force ou par l'autorité. La révolte comprimée par la troupe. Le ressort de la liberté, comprimé dans les âmes depuis des siècles, eut une activité incroyable et produisit les plus terribles phénomènes qu'on ait encore vus en morale. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]
  • 4 Terme d'histoire naturelle. Aplati sur les côtés. Le buffle a les cornes moins rondes et en partie comprimées. [Buffon, Buffle.] Son front [d'Hiéroclès] étroit et comprimé annonce l'obstination et l'esprit de système. [Chateaubriand, Les martyrs, ou Le triomphe de la religion chrétienne]

    Terme de botanique. Qui a plus d'étendue dans le sens de la largeur que dans celui de l'épaisseur.

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