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condamné, ée

part. passé. (kon-da-né, née)
  • 1Qui a subi une condamnation. La partie condamnée. Un criminel condamné à la peine capitale. Il est certain qu'il y a des démons, des génies malfaisants et condamnés à des tourments éternels ; la religion nous l'apprend. [Fontenelle, Histoire des oracles]

    Substantivement. Un condamné, une condamnée, ne se dit qu'en matière criminelle. Le dernier jour d'un condamné, titre d'un livre de V. Hugo.

    Fig. Qu'elle puisse à nous voir n'être plus condamnée. [Racine, Iphigénie en Aulide]

  • 2Blâmé. Conduite condamnée par tout le monde. Homme condamné même par ses amis. Quel crime a donc commis ce fils tant condamné ? [Racine, Britannicus] Ô ciel ! si notre amour est condamné de toi. [Racine, Bajazet] C'est une erreur condamnée de dire que le prêtre ne peut ni ne doit point absoudre le pénitent, à moins que celui-ci n'ait pleinement satisfait à toutes les oeuvres qui lui ont été ordonnées. [Bourdaloue, Pensées, t. III, p. 436]
  • 3Un malade condamné par son médecin, un malade duquel le médecin pense que la maladie est mortelle.
  • 4Porte, fenêtre condamnée, porte, fenêtre qu'on a bouchée et qui ne s'ouvre plus.
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