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condamnation

nf (kon-da-na-sion ; en poésie, de cinq syllabes)
  • 1Action de condamner ; jugement qui condamne. Il y a eu condamnation contre lui. Condamnation à l'amende, aux travaux forcés. Condamnation contradictoire.

    La chose à laquelle on est condamné. Condamnation solidaire.

    La peine infligée. Subir sa condamnation.

    Au pl. Les condamnations, amende, dommages-intérêts, réparations, frais, etc. résultant du jugement. Acquitter les condamnations.

    Passer condamnation, consentir que la partie adverse obtienne jugement à son avantage.

    Subir condamnation, acquiescer à un jugement dont on pourrait interjeter appel.

    Fig. Passer condamnation, reconnaître qu'on a eu tort. Il a peur qu'on ne croie qu'il ait passé condamnation sur les livres de Mme Guyon. [Bossuet, Relat.] Ce ministre passe condamnation pour Luther et pour Mélanchthon. [Bossuet, Avert. 2] Passez donc condamnation sur le fait. [Bossuet, Avert. 4] Il est prêt à passer condamnation pour prévenir l'arrêt du juge. [Bossuet, Pén. 1]

    Dans le même sens, prendre condamnation. Il fait sentir la supériorité qu'il a ; je la lui passe tout entière, et je prends condamnation. [Montesquieu, Lettres persanes]

  • 2Blâme. Notre amour-propre souffre plus patiemment la condamnation de nos goûts que de nos opinions.
  • 3Ce qui fait improuver, blâmer. La conduite de ce ministre est la condamnation de celle qu'ont tenue ses prédécesseurs. Ils auraient porté avec eux leur condamnation. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Il a mangé et bu sa condamnation [en communiant]. [Massillon, Car. Comm.]

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- REM. Malherbe a écrit condemnation : La condemnation de la malice universelle du monde. [Malherbe, Lexique, éd. L. Lalanne]

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