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condouloir (se)

vpron (kon-dou-loir)
  • Employé seulement à l'infinitif. Se condouloir avec quelqu'un, lui témoigner qu'on prend part à sa douleur. Leurs Majestés avaient envoyé des personnes de qualité à la reine d'Angleterre se condouloir de la mort funeste du roi son mari. [La Rochefoucauld, Mémoires] Arrivé droit au parlement [le duc d'Orléans devra leur dire qu'il est venu] leur faire part lui-même et se condouloir avec eux de la perte que la France venait de faire. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

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CONDOULOIR. Ajoutez : - REM. Se condouloir est dit ne s'employer qu'à l'infinitif. Pourtant M. Louis Ratisbonne, dans sa traduction de Dante, l'a employé au futur : Bien plus, en regardant, tu te condouleras, Purg. XXXI. Il a eu raison. Il faut autant que possible rendre à ces verbes mutilés l'usage de leurs membres. Mais comment conjuguer ce verbe ? L'imparfait est assuré ; c'est je me condoulais. Le futur l'est moins ; si l'on remonte à l'ancienne conjugaison, on voit qu'il est : je me doulrai ou me dourrai. Par conséquent la forme moderne pourra être : je me doulerai, je me condoulerai.

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