Voir les citations avec "confident, ente"

confident, ente

nm et nf (kon-fi-dant, dan-t')
  • 1Celui, celle à qui l'on fait la confidence de ses secrets, de ses pensées intimes. Apprends, ma confidente, apprends à me connaître. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes] Je te fis après lui mon plus cher confident. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] Il faut que je l'attrape et que de ses desseins Je sois le confident pour mieux les rendre vains. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Elles avaient le roi pour confident. [Sévigné, 390] C'est à vous de choisir des confidents discrets. [Racine, Britannicus] Une vieille femme qui était la confidente de ses amours. [Fénelon, Télémaque] Malheureux confident d'un horrible secret. [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète] Duroc, le plus réservé de tous, l'ami, le confident de l'empereur, disait hautement qu'il ne prévoyait pas d'époque à notre retour. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

    Terme de théâtre. Personnage secondaire de la tragédie, et, en particulier, de la tragédie classique française, qui reçoit les confidences des principaux personnages ; par quoi le spectateur se trouve instruit des desseins et des événements. Les rôles de confidents, de confidentes forment un emploi à part. Dans leurs pièces de théâtre la plupart des confidentes sont des nourrices. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]

  • 2 Adj. Maxime est comme moi de ses plus confidents. [Corneille, Cinna, ou La clémence d'Auguste] Surprendre les témoins les plus confidents de notre vie. [Massillon, Tiéd. 1]

    Fig. et poétiquement. Rochers confidents de mes peines. Prêt à faire sur vous éclater la vengeance D'un geste confident de notre intelligence. [Racine, Britannicus]

  • rechercher