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confirmé, ée

part. passé. (kon-fir-mé, mée)
  • 1Rendu sûr, certain, en parlant des choses. Ce billet confirmé par votre témoignage. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient] Sa gloire est confirmée et ses honneurs accrus. [Mairet, Mariane, I, 6] Si mon intégrité vous était confirmée. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Ma honte est confirmée. [Racine, Andromaque] Lorsque ta raison par l'âge confirmée.... [Voltaire, Zaïre] L'autorité fatale est trop bien confirmée. [Voltaire, Guèbr. I, 1] Un bruit trop confirmé se répand sur la terre. [Voltaire, La mort de César] Il n'y a point de probité assez confirmée, pour qu'on puisse sans incertitude l'exposer au passage de la ligne [la mettre dans les affaires des colonies, de l'Inde, etc.]. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]
  • 2Devenu assuré, en parlant des personnes. Confirmé dans ses espérances. Des athées confirmés dans leurs désordres. [Bourdaloue, Car. I, Religion chrétienne, 285] Ils vont loin, confirmés par le succès. [La Bruyère, I]
  • 3Qui a reçu le sacrement de confirmation. Confirmé par l'évêque.

    Chrétien confirmé en grâce, c'est-à-dire d'une vertu si épurée que Dieu est comme obligé de l'assister toujours de ses grâces.

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