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confit, ite [1]

part. passé (kon-fi, fi-t') de confire
  • 1Citrons, marrons confits.

    On dit qu'un fruit est confit sur l'arbre, pour exprimer qu'il est en sa pleine maturité et comme confit dans son suc par l'action du soleil.

    Salade confite, salade tout assaisonnée, qui, n'ayant pas été mangée entièrement le jour même, se trouve comme confite le lendemain par l'assaisonnement.

    Par extension et plaisanterie. Ses refus ne valent rien que confits ; et encore faut-il employer beaucoup de sucre en cette sorte de confiture, pour en ôter l'amertume. [Costar, t. I, lettre 388, dans RICHELET]

  • 2 Fig. Compagnons de Minerve, et confits en science. [Régnier, Satires] Par ces plaisirs d'amour tout confits en délices. [Régnier, Élégies] Cet hymen de tous biens comblera vos désirs, Il sera tout confit en douceurs et plaisirs. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur] Confit dans les maximes et dans la politique de sa société, il [le père Tellier] était profondément faux, trompeur. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Le régent fit prêcher la Ferté, au scandale de tout le monde non confit en cabale de constitution. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Bien est-il vrai qu'il parlait comme un livre, Toujours d'un ton confit en savoir-vivre. [Gresset, Ver-Vert]

    Être confit en dévotion, affecter des airs et des pratiques de sainteté. Et confite en détresse Imite avec ses pleurs la sainte pécheresse. [Régnier, Satires]

    Une âme confite en amertume, en douleurs, personne éprouvée par de longues et fortes afflictions.

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