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conférence

nf (kon-fé-ran-s')
  • 1Comparaison, collation. Conférence des ordonnances, des textes, comparaison faite pour en établir les rapports ou les différences.
  • 2Action de traiter d'un objet quelconque entre deux ou plusieurs personnes. Sans vouloir de lieu neutre à cette conférence. [Corneille, Sertorius] J'ai besoin avec vous d'un peu de conférence. [Corneille, Pulchérie] Dans la conférence que j'eus avec lui. [Pascal, Les provinciales] Il a eu de grandes conférences avec le roi. [Sévigné, 293] On tint conférence à Constance. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]
  • 3Réunion de diplomates pour traiter ensemble. La conférence de Londres.

    Île de la conférence, île des Faisans, sur la Bidassoa, où se tinrent les conférences pour la paix des Pyrénées et le mariage de Louis XIV.

  • 4Réunion où les jeunes étudiants s'exercent à la discussion. Des conférences de droit.
  • 5Sorte de leçons familières que donne un professeur. M. Régis, étant parti de Paris avec une espèce de mission de son maître, alla établir la nouvelle philosophie à Toulouse par des conférences publiques. [Fontenelle, Régis.]

    Maître de conférences, professeur de l'école normale de Paris.

  • 6Instructions religieuses, faites sur un certain sujet et adressées à un certain public. Les Conférences de Massillon.

    Instruction religieuse qui se fait à deux, et dans laquelle celui qui pose les objections s'appelle l'avocat du diable.

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CONFÉRENCE. - SYN. CONFÉRENCE, CONGRÈS., Le congrès est une réunion de souverains ou de leurs plénipotentiaires, dans un lieu choisi, qui est d'ordinaire un terrain neutre. On peut citer : les congrès de Troppau et de Laybach, en 1820 et 1821 ; le congrès de Vérone, en 1822 ; le congrès de Paris, qui termina la guerre de Crimée par le traité du 30 avril 1856. À la différence du congrès, la conférence a lieu entre les ministres et les ambassadeurs accrédités, sans qu'il soit besoin pour eux de nouvelles lettres de créance. La présence du souverain ou de son plénipotentiaire n'y est pas nécessaire ; l'ambassadeur ordinaire suffit. Les plus remarquables de ces conférences ont été celles de Londres de 1831-39 sur les affaires belges, et celles qui ont été tenues à Vienne en 1853 et 1854 pour prévenir la guerre entre la Russie et la Turquie.

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