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congrégation

nf (kon-gré-ga-sion ; en poésie, de cinq syllabes)
  • 1Réunion, assemblée. Quand des congrégations de savants se formèrent, l'incrédulité naquit avec l'amour-propre. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne] Une congrégation d'hommes de tant d'états différents doit faire d'une ville un séjour de délices. [Bernardin de Saint-pierre, La chaumière indienne]

    La congrégation des fidèles, l'Église romaine.

  • 2Compagnie de religieux ou de prêtres séculiers soumis à une même règle. Congrégation d'hommes, de filles. Les bénédictins de la congrégation de St-Maur.

    Autrefois, division d'un ordre religieux formée de membres de l'ordre qui, dans son sein et sous sa règle commune, avaient un régime et des statuts particuliers.

  • 3Confrérie de dévotion mise sous l'invocation d'un saint.

    Chez les Jésuites, espèce de confrérie d'écoliers, d'artisans, de bourgeois, qui s'assemblent ordinairement tous les dimanches, dans une chapelle chez les Jésuites, et qui, toutes les fêtes de la Vierge et tous les mois, se confessent au père qui a soin de la congrégation.

    Absolument, sous la Restauration, la Congrégation, association religieuse et politique qui passait pour être dirigée par les Jésuites, et qui avait des opinions opposées à celles du libéralisme d'alors.

    Salle, chapelle où s'assemblent les congréganistes.

  • 4À la cour de Rome, certain nombre de cardinaux et d'ecclésiastiques choisis ou députés par le pape pour éclaircir ou décider quelque affaire qui regarde l'Église. La congrégation des Rites, de la Propagande.
  • 5Nom de certaines divisions ecclésiastiques dans les pays protestants. Les ministres sont élus par chaque congrégation.
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