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consommé, ée [1]

part. passé. (kon - so - mé, mée)
  • 1Mené à bout, à terme. En qui l'iniquité est pour ainsi dire consommée. [Massillon, Car.] Doutes Le crime est consommé. [Voltaire, La méroppe française] Mon infortune enfin vient d'être consommée. [Ducis, Othello ou le more de Venise]

    Tout est consommé, c'en est fait, tout est fini.

  • 2Parfait, accompli, éprouvé. Un homme consommé dans les affaires. [Sévigné, 525] Avec de très grands prélats consommés en piété et en savoir. [Bossuet, Oraisons funèbres] Les vieillards consommés en vertu. [Fénelon, Télémaque] Un homme consommé dans les sciences et enseveli dans de profondes lectures. [Montesquieu, Lettres persanes] Laisser voir la feinte au spectateur, c'est à quoi tout comédien peut réussir ; mais ne la laisser voir qu'au spectateur, c'est ce que les plus consommés n'ont pas toujours le talent de faire. [Marmontel, Éléments de littérature]

    Un scélérat consommé.

    En parlant des choses. Une habileté consommée. C'est l'effet d'un art consommé de réduire en petit tout un grand ouvrage. [Bossuet, Oraisons funèbres] Tout était l'effet d'un solide raisonnement et d'une prudence consommée. [Rollin, Traité des Études]

    On voit par les exemples qu'on dit consommé dans, consommé en, et, absolument, consommé.

  • 3Détruit par l'usage. Les provisions consommées par l'équipage.
  • 4Une soupe bien consommée, qui a cuit longtemps.
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