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contemplatif, ive

adj. (kon-tan-pla-tif, ti-v')
  • 1Qui se plaît dans la contemplation. Esprit contemplatif. Sous ce jour sans rayon [une nuit étoilée], plus serein qu'une aurore, à l'oeil contemplatif la terre semble éclore. [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]

    Livré à la contemplation. Marthe n'était-elle pas une sainte, quoiqu'on ne dise pas qu'elle fût contemplative ? [Bossuet, Oraisons funèbres]

    Dans le sens d'intellectuel. Facultés contemplatives, par opposition à facultés affectives ou actives.

    Vie contemplative, inactivité du corps et de l'esprit, si ce n'est pour la méditation ou la prière. On dit en ce sens d'un ordre religieux qu'il est voué à la vie contemplative.

  • 2 Substantivement. Celui qui est livré à la contemplation. Vous rirez de me voir faire un contemplatif, un philosophe. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] Le pays est intéressant pour des contemplatifs solitaires. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire]

    Terme de théologie. Les extases des contemplatifs. Ceux qui sont appelés à l'action et au service du prochain, veulent à contre-temps faire les contemplatifs. [Fléchier, Sermons de morale] C'est un raffinement de piété qu'on n'entend point ; c'est un langage presque de contemplatif. [Massillon, Avent, Dispos. à la comm.]

    Nouveaux contemplatifs, nom donné aux quiétistes.

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