contre-balancer
vt (kon-tre-ba-lan-sé ; le c prend une cédille devant a et o : contre-balançant, nous contre-balançons)
- 1Faire équilibre à. Un poids qui en contre-balance un autre.
- 2 Fig.
Curieux de contre-balancer par quelque endroit les puissances qui devenaient trop redoutables
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Sa puissance [de Crassus] contre-balançait celle de Pompée et de César, qu'il tenait unis comme malgré eux
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Lors donc que le témoignage des sens contredit ou ne contre-balance point l'autorité de la raison, il n'y a pas à opter
. [Diderot, Pensées philosophiques]L'autorité de Sigismond fut presque toujours contre-balancée par les priviléges des princes et des villes
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Vous jugerez si des actes de cette nature peuvent contre-balancer trois ou quatre actes d'une foi irréprochable
. [Patru, Plaidoyer XV, dans RICHELET] - 3Se contre-balancer, vpron S'équilibrer. Ces deux poids se contre-balancent.
Les parties se contre-balancent mutuellement, et le tout se soutient sans peine par le contre-poids
. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même]Fig. Le bien et le mal ne se contrebalancent pas toujours.
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