Voir les citations avec "correctif"

correctif [2]

nm (ko-rrè-ktif)
  • 1Ce qui corrige, tempère. Le sucre est le correctif des acides.

    Terme de pharmacie. Ce que l'on ajoute à un médicament pour en adoucir ou en modifier l'action.

  • 2 Fig. Ce par quoi l'on corrige ; termes par lesquels on adoucit ce qu'il y a de trop dur ou d'excessif dans l'expression. Ce dernier mot de ma lettre servira, s'il vous plaît, de correctif au premier. [Guez de Balzac, Correspondance] Il ne faut point s'arrêter à certains petits correctifs qu'ils sèment deçà et delà dans leurs écrits. [Bossuet, Oraisons funèbres] Ces passages ont leurs correctifs. [Bossuet, Lett. abb. 113] Les correctifs qu'ils apportaient aux excès des autres. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes] La fermeté, c'est le correctif d'une lâche et molle condescendance. [Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 472] Le cardinal de Noailles et sept évêques ne voulurent ni de la bulle ni de ses correctifs. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV] On ajoute qu'il est d'une âme noire de ne louer personne sans un petit correctif, et que, dans cet ouvrage dangereux, nous n'avons jamais manqué de faire quelque égratignure à ceux que nous avons caressés. [Voltaire, Le temple du goût]
  • rechercher