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coulant, ante [1]

adj. (kou-lan, lan-t')
  • 1Qui coule. Quelques-unes des plus coulantes parties du sang. [Descartes, Discours de la méthode]

    Vin coulant, vin léger et agréable à boire.

    Noeud coulant, noeud qui se serre et se desserre sans se dénouer.

  • 2Qui verse en abondance. Cette terre coulante de lait et de miel. [Bossuet, II, Visit. 1]
  • 3Fig. Terme de littérature. Qui est comme s'il coulait, aisé, naturel. Ses vers sont bien coulants. Ses vers sont d'un beau style et sa prose est coulante. [Boileau, Satires] Le ton de la conversation y est coulant et naturel. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] Rien n'est plus coulant ni plus harmonieux que l'endroit où le poëte décrit la douce et insinuante éloquence de Nestor. [Rollin, Traité des Études]

    Dans un sens analogue, dessin coulant.

  • 4Être coulant en affaires, être facile, accommodant. Je l'ai trouvé très coulant. Il m'avait fait entendre que, si je m'engageais à quitter la plume, on serait coulant sur le passé. [Rousseau, Les confessions] Qui peut voir aujourd'hui ces mêmes ministres [pasteurs protestants], jadis si coulants et devenus tout à coup si rigides, chicaner sur l'orthodoxie d'un laïque et laisser la leur dans une si scandaleuse incertitude ? [Rousseau, Lettres écrites sur la montagne]
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