coupure
nf (kou-pu-r')
- 1Division faite par un instrument tranchant. J'ai une coupure au doigt. Il y a une coupure à cette étoffe.
Plaie faite par un cheval qui s'entretaille, qui se coupe.
- 2Fossé qu'on ouvre pour faire écouler des eaux. Saigner une rizière, un marais par des coupures.
Par extension, se dit des coupures qui ne sont pas de main d'homme.
Dans ses marches Philopémen observait exactement la position des lieux hauts et des lieux bas, toutes les coupures et les irrégularités du terrain
. [Rollin, Histoire ancienne] - 3 Terme de fortification. Fossé retranché qui, fait en arrière d'une brèche, coupe tout accès aux assaillants.
Il [Charles XII] faisait faire des coupures et des retranchements derrière les murailles
. [Voltaire, Histoire de Charles XII] - 4Suppression qu'on fait dans une oeuvre littéraire, surtout dans les pièces de théâtre, et aussi dans un morceau de musique pour en rendre la marche plus rapide.
Pour rassurer les imprimeurs, Courier a fait de grandes coupures [dans le Pamphlet des pamphlets]
. [Courier, Lettres de France et d'Italie] - 5Coupures des monnaies, fraction de l'unité monétaire, du billet de banque type. Multiplier les petites coupures des billets de banque, c'est-à-dire les billets de 200 fr. de 100 fr. et au-dessous.
Suivant l'état de la société, suivant le nombre et la valeur des choses qu'elle vend et achète le plus communément, elle a besoin d'une plus ou moins grande quantité de coupures, de fractions des grosses pièces
. [J. B. Say, Cours, 1840, t. I, p. 415]
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6Rognure.
Les matières provenant de la fabrication des cigares ou du tabac à fumer, côtes, coupures et débris...[Journal officiel]
Les coupures sont expédiées directement des magasins où elles sont produites sur les deux manufactures de Nancy et de Lille dans lesquelles se trouve concentrée la fabrication des tabacs de zone. ib. 1re col.]
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