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courbé, ée

part. passé. (kour-bé, bée)
  • 1Rendu courbe. Un bâton courbé. Tantôt vous tracerez la course de votre onde ; Tantôt d'un fer courbé dirigeant vos ormeaux, Vous ferez remonter leur séve vagabonde Dans de plus utiles rameaux. [Rousseau J.-b. Odes et poésies diverses]

    Terme de blason. Se dit des fasces un peu voûtées en arc.

  • 2Infléchi, en parlant des personnes. Je ne suis pas courbé sous le poids des années. [Boileau, Satires] Un pauvre bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé, marchait à pas pesants. [La Fontaine, Fables] On ne voyait de tous côtés que des femmes tremblantes, des vieillards courbés, de petits enfants les larmes aux yeux, qui se retiraient dans la ville. [Fénelon, Télémaque] Oh ! que ne suis-je couvert de cheveux blancs, courbé et proche du tombeau comme Laërte, mon aïeul ! [Fénelon, Télémaque] L'ambitieux, courbé sous le fardeau des ans, De la fortune encore écoute les promesses. [Deshoulières, Poésies, t. I, p. 171, dans POUGENS] Et notre dernier roi, courbé du faix des ans. [Voltaire, Zaïre] Des sacrificateurs courbés par la vieillesse. [Voltaire, Œdipe]

    Terme de botanique. Qui est infléchi sur soi-même.

    Fig. Courbés sous nos tyrans nous attendons leurs coups. [Voltaire, L'orphelin de la Chine] Que les enfants de ta mère soient courbés devant toi. [Voltaire, Phil. IV, 77]

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