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couru, ue

part. passé (kou-ru, rue) du verbe courir
  • 1Poursuivi. Cerf couru.
  • 2Parcouru. Un pays couru par les ennemis.
  • 3Recherché. Garçon couru des filles. [La Fontaine, Herm.] Ce n'est pas un attachement à ce qui est parfait, mais à ce qui est couru. [La Bruyère, XIII] Il suffisait à Bathylle d'être pantomime pour être couru des dames romaines. [La Bruyère, XII] Les maris aujourd'hui, monsieur, sont si courus ; Et que peut-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? [Regnard, Le légataire universel] Avouez que c'est un fatigant mérite que celui d'être un joli homme, et de ne pouvoir pas faire un pas sans être couru de tout le monde ? [Baron, l'Homme à bonnes fortunes, I, 8] La place de dame d'atour de Mme la duchesse de Chartres était peu courue. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] On ne souhaite les fonctions que pour les rétributions qui y sont attachées ; les mieux payées sont les plus courues. [Massillon, Conf. Ambit.] Des ennemis de la croix de Jésus-Christ et de sa doctrine, et qui, par l'ascendant que leur donne la facilité et l'agrément de leur esprit, sont courus, recherchés, reçus partout avec distinction. [Massillon, ib.] Manière dont les clercs doivent se conduire dans le monde.
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