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coutumier, ière [1]

adj. (kou-tu-mié, miê-r')
  • 1Qui a coutume de faire quelque chose. Il est coutumier de mentir. Je suis coutumière De payer toute la première. [La Fontaine, Cord.]

    Être coutumier du fait, se dit de quelqu'un qui commet souvent un acte blâmable.

  • 2Ordinaire, habituel. L'inconstance à nos ans coutumière. [Malherbe, I, 4] Et mes yeux, éclairés des célestes lumières, Ne trouvent plus aux siens [de Pauline] leurs grâces coutumières. [Corneille, Polyeucte]
  • 3Qui appartient à la coutume ou droit non écrit. Droit coutumier.

    Régi par la coutume. Pays coutumier. Le droit commun de la France coutumière doit servir de loi. [Patru, Plaidoy. 10, dans RICHELET] La distinction du pays de la France coutumière et de la France régie par le droit écrit était déjà établie. [Montesquieu, L'esprit des lois]

    Établi par la coutume. Douaire coutumier. Réserves coutumières.

  • 4 Terme d'ancienne législation. Qui n'est pas noble, qui est roturier. Homme coutumier, et, substantivement, un coutumier.

    Terme d'eaux et forêts. Usager.

REMARQUE

Voltaire, de son temps, regrettait que ce mot ne fût plus d'usage. Il a repris faveur et est très bon aujourd'hui.

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