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crapule

nf (kra-pu-l')
  • 1Grossière débauche, surtout dans le boire. Le grand s'enivre de meilleur vin que l'homme du peuple : seule différence que la crapule laisse entre les conditions les plus disproportionnées, entre le grand seigneur et l'estafier. [La Bruyère, IX.] Tout ce qu'il cherche n'est que crapule et brutalité. [Patru, Plaidoyer 11, dans RICHELET] St-Pouange se conduisit dans la Guyenne avec tant de crapule, qu'il ne put y être soutenu davantage. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Claude entouré des affranchis qui abusent de son penchant à la crapule. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque] Ne pouvant souffrir ni la gêne de la bonne compagnie, ni la crapule du cabaret. [Rousseau, Les confessions] Quand j'aurais passé mes premiers ans dans la crapule. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse] La crapule endurcit le coeur, rend ceux qui s'y livrent impudents, grossiers, brutaux, cruels. [Rousseau, Rousseau juge de Jean-Jacques. Dialogues] Cet homme n'avait jamais voulu se marier ; il ne reconnut aucun de ses parents, vécut dans la crapule et mourut d'indigestion. [Voltaire, L'homme aux quarante écus]
  • 2 Par extension, gens crapuleux. N'allez pas avec ces gens-là : c'est de la crapule.
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