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croquant [1]

nm (kro-kan)
  • 1Terme méprisant. Un homme de rien, sans consistance, sans valeur. Passe un certain croquant qui marchait les pieds nus ; Ce croquant par hasard portait une arbalète. [La Fontaine, Fables] Quoi ! après la figure que nous avons faite, à la barbe des grands et des étrangers de l'armée, quitter la partie comme des sots, plier bagage comme des croquants au premier épuisement des finances. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont] Quoi ! Dorante, cet homme à maintien débonnaire, Ce croquant qu'à l'instant je viens de voir sortir. [Regnard, Le joueur] Ces croquants-là vous disent plus de sottises dans une brochure de deux pages que la meilleure compagnie de Paris ne peut dire de choses agréables et instructives dans un souper de quatre heures. [Voltaire, L'homme aux quarante écus] Bien qu'après coup tous ces croquants Osent me traiter d'antiquaille. [Béranger, Prétint.]
  • 2 nm pl. Paysans qui se révoltèrent en Guienne sous Henri IV. La révolte des croquants.
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