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dégradation [1]

nf (dé-gra-da-sion ; en poésie, de cinq syllabes)
  • 1Destitution infamante d'un grade, d'une dignité, d'une qualité. Dégradation militaire. Aucune peine infamante ne peut être exécutée contre un membre de la Légion d'honneur, sans que d'abord il n'ait subi la dégradation.

    Dégradation civique, peine infamante qui consiste dans la privation de certains droits civils et politiques.

    Terme d'église. Censure par laquelle un ecclésiastique, à cause de quelque faute considérable, est privé pour toujours de l'exercice de son ordre et du bénéfice ecclésiastique.

  • 2 Fig. Avilissement. La dégradation des âmes est une suite de la servitude. Tel est le sort de ces malheureux connus à la côte de Coromandel sous le nom de parias ; leur dégradation est bien plus entière au Malabar, qui n'a pas été asservi par le Mogol et où on les appelle pouliats. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

    Se dit aussi des choses. La dégradation du goût, de la couleur, de la composition, des caractères, de l'expression, du dessin, a suivi pas à pas la dégradation des moeurs. [Diderot, Salons de peinture]

  • 3Acte duquel résulte la détérioration d'une chose. La dégradation des monuments publics est prévue par la loi.

    Terme de palais. Dégradation de biens, dommages et altération qui se font dans les terres, les bois ou les bâtiments.

    Terme de géologie. Action destructive très lente, mais continuelle, à laquelle sont soumises les roches, les montagnes, les terres des continents.

    État de délabrement d'une chose par une cause quelconque. La dégradation de ce mur est telle qu'il menace ruine.

  • 4 Terme de pathologie. Arrêt de développement, aberration d'évolution du corps vivant, soit partielle, soit générale, soit acquise, soit héréditaire.
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