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découcher

vi (dé-kou-ché)
  • 1Coucher hors de son lit. Il ne découche pas d'avec Rhéa. [D'ablanc. Lucien, t. I, dans RICHELET]

    Coucher hors de chez soi. Découcher de la maison. Lui-même se marie le matin, l'oublie le soir, et découche la nuit de ses noces. [La Bruyère, XI] Il va, il vient, il sort, il rentre, il découche sans qu'on lui demande ce qu'il a fait, ce qu'il est devenu. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

  • 2 vt Obliger quelqu'un à céder le lit où il couche. Dans un hôtel on ne découche personne.
  • 3Se découcher, vpron Se lever. Car en chasseur fameux j'étais enharnaché, Et, dès le point du jour, je m'étais découché. [Molière, La princesse d'Élide] N'est plus usité en ce sens.

    Se dit encore dans les provinces, comme découcher, verbe neutre, pour coucher hors de son lit, hors de chez soi, mais il n'est plus du bon usage.

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4 nm Le découcher, la nuit passée hors de chez soi.

Frais de découcher, allocation que certaines administrations payent à leurs agents, employés ou ouvriers, lorsqu'ils sont obligés de découcher pour les besoins de leur service.

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