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découler

vi (dé-kou-lé)
  • 1Couler peu à peu, goutte à goutte. Le sang découle de sa blessure. La sueur découle de son front. Le peuple y étant entré vit paraître ce miel qui découlait, et personne n'osa en prendre ni le porter à sa bouche, parce qu'ils craignaient tous le serment du roi. [Sacy, Bible, Rois, I, 14, 27]

    Fig. Les premiers bienfaits qui nous sont découlés de la croix. [Massillon, Car. Temps.] La raillerie, l'injure, l'insulte leur découlent des lèvres. [La Bruyère, V]

    Découler se dit aussi des choses qui laissent découler. ....Mon front à large goutte Découlait de sueur.... [Lamartine, Jocelyn] Cette locution peut se justifier par l'expression biblique : terre découlante de miel.

  • 2Dériver, procéder. Une conséquence découle des principes. Par la connaissance du bien ou du mal moral qui découle naturellement du bon ou du mauvais usage que l'homme fait de ses facultés, l'âme parviendra à la notion de la règle des actions humaines. [Bonnet, Essai de psychologie]

REMARQUE

Découler se conjugue avec l'auxiliaire avoir, pour marquer l'acte ; avec l'auxiliaire être, pour marquer l'état : l'eau a découlé peu à peu hors du bassin ; l'eau est découlée, il n'y en a plus dans le bassin.

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DÉCOULER. - REM. Ajoutez :

2. Racine l'a employé au sens d'être issu. Un sang digne des rois dont il est découlé. [Racine, La Thébaïde, ou Les frères ennemis] Critiqué, avec raison, par L. Racine.

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