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déplacé, ée

part. passé. (dé-pla-sé, sée)
  • 1ôté de sa place. Ce livre, déplacé, ne put être retrouvé.
  • 2Révoqué d'une fonction, d'un emploi. Aucun des ministres déplacés ne fut exilé. [Condorcet, Maurepas.]

    Changé de résidence, ordinairement par punition. Un professeur déplacé, un professeur changé de lycée, d'une ville à une autre.

  • 3 Fig. Qui n'est pas dans un lieu, dans une situation, dans un emploi convenable. Cette personne est déplacée dans cette société. Il faut encore louer les enfants de tout ce que l'amitié leur fait faire, pourvu qu'elle ne soit point déplacée ou trop ardente. [Fénelon, Traité de l'éducation des filles] Si, par une affection déplacée, il eût porté des secours à quelque autre.... il eût été coupable d'injustice. [Diderot, Ess. s. la vertu.] Dans ce monde, toutes les vertus sont déplacées, aussi bien que les vices ; les bons et les mauvais coeurs ne se trouvent point à leur place. [Marivaux, Le paysan parvenu]

    Qui manque de mesure, inconvenant. Propos déplacés.

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