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dévaler

vt (dé-va-lé)
  • 1Faire descendre quelque chose. Dévaler du charbon à la cave. Un sac que je dévalais à terre avec une corde. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire]

    Dévaler les degrés, les descendre.

  • 2 vi Descendre, aller en bas. Ouvrez de par le roi ; au diable ! un qui dévale ! [Régnier, Satires] Payen [nom propre], sauvons-nous de ta salle ; Voilà le nuage crevé ; Oh ! comme à grands flots il dévale ; Déjà tout en est abreuvé. [St-amant, Oeuvres, 79] Pauvres enfants [Auvergnats] qui dévalent bien tristes de leurs montagnes. [Chateaubriand, Clermont, 122]

    Fig. On ne montera point au rang dont je dévale. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]

  • 3Se dévaler, vpron Être dévalé, descendu. La chenille qui s'est dévalée à l'aide d'un fil de soie extrait de sa filière, remonte assez vite et avec une adresse admirable en saisissant avec ses premières jambes une portion plus élevée du fil qui la tient suspendue. [Bonnet, Observ. 6e, Insectes.]

REMARQUE

Ce mot, dans le sens propre, est vieilli et populaire ; cependant on peut le rajeunir par un emploi heureux, comme a fait Chateaubriand, ou par un emploi technique comme Bonnet ; mais, dans un sens figuré, comme chez Corneille, il est tout à fait hors d'usage.

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