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dévorant, ante [1]

adj. (dé-vo-ran, ran-t')
  • 1Qui dévore. Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux. [Racine, Athalie] Que son corps.... Des vautours dévorants devienne la pâture. [Voltaire, Œdipe]

    Un appétit dévorant, un très grand appétit. Faim dévorante. [Ducis, Othello ou le more de Venise]

    Fig. Qui est avide d'argent, de faveurs. L'offrande n'est jamais pour le saint, ni nos épargnes pour les rois, mais pour cet essaim dévorant, qui sans cesse bourdonne autour d'eux depuis leur berceau jusqu'à St-Denis. [Courier, Simple discours pour l'acquisition de Chambord]

  • 2Qui détruit, comme fait un animal qui dévore. Sur un autel sanglant l'affreux bûcher s'allume, L foudre dévorante aussitôt le consume. [Rousseau J.-b. cantate, Circé.] Portant partout le glaive et les feux dévorants. [Voltaire, L'orphelin de la Chine]

    Air, climat dévorant, air, climat funeste aux habitants. Tu n'as pas senti De ces vents du désert la dévorante haleine. [Ducis, Abufar ou La Famille arabe]

  • 3 Fig. Un mal dévorant. Une ardeur dévorante. Des soucis dévorants c'est l'éternel asile. [La Fontaine, Phil. et Bauc.] L'envie que j'ai est une chose si dévorante pour moi que.... [Sévigné, 53] Le monde où les plus grands plaisirs sont toujours la source des inquiétudes les plus dévorantes. [Massillon, Profession religieuse, Sermon 1] Quels soucis dévorants viennent nous consumer ! [Voltaire, Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat]
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