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dévoué, ée

part. passé. (dé-vou-é, ée)
  • 1Consacré par un voeu. Décius, dévoué suivant le rite, se précipita dans l'armée ennemie. Une jeune fille dévouée à la vie religieuse. Les Juifs massacrèrent les enfants et les femmes, parce qu'ils avaient été dévoués [dévoués à la mort]. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] Victime dévouée à notre État vengé. [Voltaire, Tancrède]
  • 2Disposé à tout pour le service, le salut de. Être dévoué à sa patrie. Il lui est tendrement dévoué. Il serait à désirer que ces horribles maximes ne fussent jamais sorties de l'enfer, et que le diable, qui en est le premier auteur, n'eût jamais trouvé des hommes assez dévoués à ses ordres pour les publier parmi les chrétiens. [Pascal, Les provinciales] Je ne sais s'ils me blâment de vous aimer, mais sûrement ils ne me blâmeront pas d'être dévouée à vous, quand je vous aime. [Staël, Corinne, ou l'Italie]

    En parlant des choses, employé à. Tous vos moments sont-ils dévoués à l'empire ? [Racine, Bérénice]

  • 3Je suis votre dévoué serviteur, votre tout dévoué, votre dévoué, formule de salutation, par laquelle on clôt une lettre dans la correspondance familière.
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