déduire
vt (dé-dui-r'), je déduis, nous déduisons ; je déduisais ; je déduisis ; je déduirai ; je déduirais ; que je déduisisse ; déduisant ; déduit	 
- 1Soustraire, retrancher une somme d'une autre. Il y a plus de moitié à déduire sur ce compte.
- 2Énumérer, exposer en détail. On tira Lyncestès de prison, et on lui ordonna de déduire ses défenses . [Vaugelas, Q. C. liv. VII, ch. 1]Si je voulais entreprendre de déduire ce qui s'est passé en Grèce, il faudrait interrompre le fil des affaires de l'Asie . [Vaugelas, ib. liv. V, dans RICHELET]Les puissantes raisons qu'on vient de me déduire Vont ranger mes soupçons au point de se détruire . [Mairet, Soliman]Dom Bertrand [le singe] gagnerait près de certains esprits ; Les raisons en seraient trop longues à déduire . [La Fontaine, Fables]Chacun se mit à déduire par le menu ce qu'il savait . [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Ce dernier écrit peut répondre de la beauté de ceux que l'on vient de déduire . [La Bruyère, Disc. s. Théophr.]Ayant été introduits dans le sénat, ils déduisirent leurs plaintes et firent leurs demandes . [Rollin, Histoire ancienne]Il déduisait ses preuves, il exposait ses objections avec ses preuves . [Mairan, Éloges, Card. de Polignac.]
- 3Inférer, tirer comme conséquence. Vérités fort différentes des principes dont elles sont déduites . [Rohault, Physique, dans RICHELET]J'en déduirai plus au long les conséquences . [Bossuet, Somm. de la doctr.]On doit à Huyghens, sinon la première invention des horloges à pendule, du moins les vrais principes de la régularité de leurs mouvements, principes qu'il déduisit d'une géométrie sublime . [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]
- 4Se déduire, vpron Être déduit, être tiré comme conséquence. Cela se déduit clairement des prémisses.
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