désaltérer
vt (dé-zal-té-ré. La syllabe té prend l'accent grave, quand la syllabe qui suit est muette : je désaltère ; excepté (exception inconséquente) au futur et au conditionnel : je désaltérerai ; je désaltérerais)
- 1Apaiser, en parlant de la soif. Ce verre d'eau m'a désaltéré.
Absolument. L'eau rougie désaltère mieux que l'eau pure.
Fig. La rosée désaltère les plantes.
Constance dans son sang pourra désaltérer Cette brûlante soif qui nous fait soupirer
. [Tristan, La Mort de Chrispe ou Les Malheurs domestiques du Grand Constantin]Par extension, fournir à quelqu'un sa boisson.
Pour l'avoir sans relâche un an, sur sa parole, Habillé, voituré, coiffé, chaussé, ganté, Alimenté, rasé, désaltéré, porté
. [Regnard, Le joueur] - 2Se désaltérer, vpron Satisfaire sa soif, boire.
Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure
. [La Fontaine, Fables]
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