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dauber

vt (dô-bé)
  • 1Frapper à coups de poing. Il a daubé vigoureusement celui qui l'avait insulté.
  • 2 Fig. et familièrement, railler quelqu'un, mal parler de lui, l'injurier. Je les dauberai tant en toutes rencontres, qu'à la fin ils se rendront sages. [Molière, Critique de l'école des femmes] On m'a dit qu'on va le dauber, lui et toutes ses comédies, de la plus belle manière. [Molière, L'impromptu de Versailles] Dans les visites qui sont faites Le renard se dispense et se tient clos et coi ; Le loup en fait sa cour, daube au coucher du roi Son camarade absent.... [La Fontaine, Fables] À ce que je puis voir, vous daubez ma méthode. [Montfleury, Femme juge et partie, III, 2] Ridicule jamais ne fut si bien daubé. [Piron, La métromanie, ou Le poète]

    Neutralement. Comme sur les maris accusés de souffrance Votre langue en tout temps a daubé d'importance. [Molière, L'école des femmes]

  • 3Mettre en daube, faire une daube.
  • 4Se dauber, vpron Se battre. Ces écoliers se sont bien daubés.
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