despect
nm (dè-spè)
- Perte du respect.
On a érigé en maxime que c'était une sorte de despect et de félonie de décliner par la fuite la juridiction de son seigneur, et que, par conséquent, celui-ci ne pouvant s'en prendre à la personne de son vassal, pouvait toujours s'en prendre à ses biens
. [Dupin, Observ. sur plusieurs points importants de notre législ. crimin. Paris, 1821, p. 209]Cet usage [la cour célébrant les grandes fêtes de l'Église successivement dans des localités différentes, en Allemagne, au XIe siècle], qui avait pour mobile la pensée de propager le respect et l'amour du souverain, n'aboutissait qu'à la désaffection du prince et au despect de ses conseillers
. [Giraud, Rev. des Deux-Mondes, 1er avr. 1873, p. 632]
REMARQUE
Despect est un mot latin tout pur, mais qui vient en face de respect.
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