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destiné, ée

part. passé. (dè-sti-né, née)
  • 1Qui a été ordonné par le destin, en parlant des choses. Écoutez, mes enfants ; vos noces ordonnées De tout temps ont été dans le ciel destinées. [Garnier, Bradamante, V, 6] Ce jour fatal destiné pour le jugement du monde. [Bourdaloue, Avent, Jugement dernier, 319] Ces grâces n'ont point été destinées de Dieu pour vous fortifier. [Bourdaloue, Carême, Tentations, 191] Sous l'ombre du plus saint mariage qui ait été destiné dans le ciel et qui ait été contracté sur la terre. [Fléchier, I, p. 217]

    Qui a reçu l'ordre du destin, en parlant des personnes. Ce Jésus était destiné pour une plus haute mission. [Bourdaloue, Avent, Nativité de J. C. 413] Qu'y a-t-il de plus grand et de plus approchant de Dieu que d'être destiné pour la félicité publique et pour le bonheur de tout un empire ? [Bourdaloue, 2e dim. après Pâq. Dominic. t. II, p. 10]

  • 2 Par extension, qui est déterminé par une sorte de destinée, en parlant des personnes et des choses. Un homme destiné à de grandes choses. Captive des ennemis de l'Église ; par conséquent destinée premièrement par sa glorieuse naissance et ensuite par sa malheureuse captivité, à l'erreur et à l'hérésie. [Bossuet, Oraisons funèbres]

    Qui a reçu emploi ou objet, en parlant des personnes. Jeune homme destiné au commerce.

    Qui a reçu emploi ou objet, en parlant des choses. Bâtiment destiné à recevoir des malades. Il ne fallait pas remettre des supplices à une saison qui devait être toute destinée à la joie. [Voiture, Lettres] Tout vice aura sa peine à lui seul destinée. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ]

    Absolument. Ils souffraient que toutes leurs heures fussent destinées [eussent une destination, un emploi marqué]. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]

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