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devise

nf (de-vi-z')
  • 1 Terme de blason. Division de quelque pièce honorable de l'écu. Ainsi une fasce qui n'a que le tiers de sa largeur commune est une fasce en devise.

    Division etant le sens propre de ce mot, comme de diviser on passe à l'idée de tracer, dessiner, on arrive au sens qui suit.

  • 2Figure emblématique avec quelque sentence concise qui l'explique. J'ai vu une devise qui me conviendrait assez ; c'est un arbre sec et comme mort, et autour ces paroles : Fin che sol ritorni (jusqu'à ce que le soleil revienne). [Sévigné, Lett. 13 déc. 1676] Voilà leurs boucliers, leurs lances, leurs devises. [Voltaire, Tancrède]

    Le corps de la devise, la figure.

    L'âme de la devise, la sentence.

    Les devises des armoiries se mettent dans des listons autour de l'écu, ou en cimier, et quelquefois aux côtés ou au-dessous. Les devises des ordres se mettent sur les colliers.

  • 3Petite phrase, ou sentence qui n'est quelquefois composée que d'un mot, pour signifier quelque qualité qu'on attribue aux choses ou aux personnes. Le trépas vient tout guérir ; Mais ne bougeons d'où nous sommes ; Plutôt souffrir que mourir, C'est la devise des hommes. [La Fontaine, Fables] Diversité c'est ma devise. [La Fontaine, Pâté.] Fais ce que voudras est la devise d'ici. [Sévigné, 480] Il prit pour sa devise : malheur est bon à quelque chose. [Voltaire, L'ingénu] Hier encore ne disiez-vous pas : vivre obscur et près d'elle ? - Aujourd'hui la devise me semble trop champêtre. [Ch. de Bernard, un Homme sérieux, § XVIII]

    Devise républicaine, devise de la première république qui était : liberté, fraternité, ou la mort. Liberté, ordre public, était la devise du gouvernement de Louis-Philippe.

    Devise de bonbons, petit papier contenant un dicton en vers ou en prose et dont on enveloppe les bonbons. Les bonbons mêmes qui sont en veloppés dans la devise.

  • 4En sculpture, la devise est un ornement en bas-relief, qui est composé de figures et de paroles

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DEVISE. - ÉTYM. Ajoutez : " L'origine du mot devise est trop curieuse pour n'être pas indiquée. Le sens de ce mot est purement héraldique : une fasce divisée, c'est-à-dire réduite à la moitié de sa largeur (une fasce en devise). Comme c'est sur une fasce de ce genre que se place la légende qui se joint quelquefois à une armoirie, le nom de devise a passé à la légende elle-même. Et les bandes de papier sur lesquelles sont imprimées les devises des confiseurs, ont encore exactement la forme de fasces divisées, " BERTHOUD, Journ. de Genève, 3 déc. 1874.

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