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domination

nf (do-mi-na-sion ; en vers, de cinq syllabes)
  • 1Autorité qui, acceptée ou non des subordonnés, s'exerce pleinement. Esprit de domination. Secouer une domination tyrannique. La domination de l'âme sur le corps. La flatterie bénit les dominations injustes et fait des voeux pour la prospérité des méchants. [Guez de Balzac, Le Prince] Il étendit sa domination sur la Syrie. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] Que sur toute tribu, sur toute nation, L'un d'eux [fils de David] établirait sa domination. [Racine, Athalie] Des hommes impies qui méprisent toute domination. [Massillon, Carême, Vérité de la rel.] Généralement parlant, de toutes les dominations étrangères, aucune ne fut jamais moins à charge que celle des Romains, à peine leur joug se faisait-il sentir. [Rollin, Histoire ancienne] Voilà ce qui reste d'une vaste domination, un souvenir obscur et vain ! [Volney, Ruines, 2] Quelque dure que fût pour moi la domination de ma belle-mère, je n'aurais peut-être jamais eu la force de changer de situation. [Staël, Corinne, ou l'Italie]
  • 2 Terme de théologie. Les dominations, un des ordres de la hiérarchie céleste, qui est le quatrième en commençant par les séraphins. Parmi tant de trônes, d'ardeurs, de dominations, nul ne se sentit assez de force pour s'offrir en sacrifice. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne]
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